Titre   : Les mains d'or

Paroles : Bernard Lavilliers
Musique : Pascal Arroyo
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Intro :  Em    B7  (4x)

Em                   B7                      Em
Un grand soleil noir    tourne sur la vallée
B7                      Em
Cheminée muettes    portails verrouillés
B7                   Em
Wagons immobiles    tours abandonnées
B7                      Em
Plus de flamme orange    dans le ciel mouillé


On dirait - la nuit - de vieux châteaux forts
Bouffés par les ronces - le gel et la mort
Un grand vent glacial fait grincer les dents
Monstre de métal qui va dérivant



Em                Am6                 Em
J'voudrais travailler encore, travailler encore
B7             Em
Forger l'acier rouge, avec mes mains d'or
Am6                 Em
Travailler encore, travailler encore
B7                   Em
Acier rouge et mains d'or



J'ai passé ma vie là - dans ce laminoir
Mes poumons - mon sang et mes colères noires
Horizons barrés là - les soleils très rares
Comme une tranchée rouge saignée sur l'espoir

On dirait - le soir - des navires de guerre
Battus par les vagues - rongés par la mer
Tombés sur le flan - giflés des marées
Vaincus par l'argent - les monstres d'acier



Refrain



J'peux plus exister, là - J'peux plus habiter, là
Je sers plus à rien, moi - Y a plus rien à faire
Quand je fais plus rien, moi - Je coûte moins cher, moi
Que quand je travaillais, moi - D'après les experts

J'me tuais à produire - Pour gagner des clous
C'est moi qui délire - Ou qui devient fou
J'peux plus exister, là - J'peux plus habiter, là
Je sers plus à rien, moi - Y a plus rien à faire



Refrain (3x)